Réparer les dégâts sur la Biodiversité et la Santé Humaine du XIXe et XXe siècles
En pleine révision du PLU/PADD, ma contribution citoyenne, dépôt avril 22 : Une attente extraordinaire des habitants et des usagers envers la Ville de Paris.
I La Nature en Ville
1° limiter les impacts environnementaux des projets urbains (ERC= éviter/réduire/compenser)
Éviter = Ne plus rien faire ? Réduire = Faire mais en limitant les impacts ? La compensation serait à définir dans le périmètre de l’objet compensé (1 quart d’heure à pied) et pour plus de clarté, le lieu et les modes de compensation seraient indiqués sur le permis de construire ou tout autre projet… ? ‘S’il faut parfois que quelques heures pour bitumer un sol, polluer une nappe phréatique…’ (cf ‘Commune Frugale’/Actes Sud), combien d’années pour la ‘rénaturalisation’ et le retour fertile des dynamiques écosythémiques ?
2° préserver et développer les milieux humides
les espaces en pleine terre ou zones humides aussi petits soient-ils, sont des régulateurs thermiques et sont porteurs de biodiversité au sens le plus riche, le plus naturel. Potentiel OAP Seine (dossier en cours), corridors venteux et trames multiples, en incluant pour les concessions une contrepartie sociale, exemple: vente d’un verre de jus de pomme bio au prix inférieur ou égal à un café et que les éléments de vaisselle à emporter soient entièrement recyclables. Faire appel à l’ingénierie pour doubler les piles des ponts: réservoirs pour les inondations et restitution par temps de sécheresse ? Favoriser le Fret Maritime, chargement à l’aller comme au retour. Rendre poreux les Berges de la Seine avec des puisards, (technique peu coûteuse); laisser la biodiversité s’installer; en prévoyant l’accès aux véhicules de secours des Quais bas, en les rendants carrossables selon l’écartement des roues ? Être vigilant à toute émanation polluante ou à risque, d’en informer les responsables, de leur laisser le temps pour remédier à leurs manquements. La présence des cours d’eau est propice aux brises nocturnes rafraîchissantes; serait-il souhaitable de découvrir/créer des lignes d’eau dans la voirie/espaces publics ?
3° développer et valoriser les grands réservoirs de la biodiversité et les corridors écologiques
chaque espace est à inventorier, à classer pour permettre ainsi ‘une sanctuarisation absolue’, ce qui signifierait qu’aucune dérogation autre que celle de la sécurité sismique/inondation serait possible. La conséquence immédiate de cette ‘sanctuarisation’ serait de rejeter tout projet dommageable à la pérennisation des grands réservoirs de la biodiversité et des corridors écologiques ? Rendre les deux grands bois entièrement inconstructibles ou alors accepter uniquement des constructions bio-sourcés démontables, et/ou sur pilotis. Du creux, du vide, des fossés, du souterrain, des puisards, pilotis, plateformes, courbes, pénombres … sont autant d’alliés liés au potentiel de la réduction du réchauffement climatique, de l‘artificialisation des sols et des milieux aquatiques, qui entravent la saine circulation des flux vitaux de la croûte terrestre et maritime. Si la tendance dominante est le recouvrement par des couches compactes et imperméables rendant irrespirable la vie sur la Planète; cet principe d’artificialisation systématique en rassure certains et en désespère d’autres. Si, parmi ceux qui s’en rassurent, c’est en partie pour l’aspect ‘pratique et financier’ dont un des arguments étant « on arrête pas le progrès ». Alors qu'actuellement la tendance est la recherche des flexibilités, des alliances entre les nombreux éléments disparates qui composent nos Territoires. Quant aux anomalies climatiques, celles-ci sont liées, d’après eux, aux caprices de la Nature, ou à la Fatalité des ‘catastrophes naturelles’, sans vraiment remettre en cause le Réchauffement Climatique et/ou ‘l’Aménagement des Territoires’ dont les conséquences ne font qu’amplifier les amplitudes importantes des déluges, longues périodes de sécheresse, incendies, imprévisibilité des récoltes agricoles; ceux-ci comptent aussi l’équilibre ‘ordre/désordre’ qui gouverne nos sociétés; faudra-t-il attendre le non remboursement ou le non dédommagement par les Assurances ou des différentes Instances Gouvernementales pour que les responsabilités deviennent autres ? Si, parmi ceux qui s’en désespèrent, le sont d’autant plus que des multiples solutions existent et ont fait leurs preuves, leur dynamique de conception pourrait s’ériger en modèle de réflexion, et par suite leur mise en pratique ? Trop souvent ces nouveaux modèles sont sous estimés et tendent à être trop rares et lents à se généraliser, ces avancées sont ponctuelles alors que certaines techniques datent des Anciens, dont la sagesse se tait face à l’obstination de principes d’organisations Territoriales devenues immuables ? De l’organisation de la Planification des Territoires inspirée des Anciens : ventilations naturelle; énergies issues de la Nature: eau/vent/chaleur-fraîcheur/rayonnement solaire; absorption des eaux de surface; des fossés partout le long des voies de circulations et des habitations se bordant de trognes/‘tétârds/‘têtes de chat’, et en zone inondable: construction sur pilotis (meilleure ventilation et qualité et protection de l’habitat); matériaux de construction de ‘l’arrière pays’/recyclage; habitat démontable ou maisons flottantes au bord des cours d’eau; larges cheminements poreux en creux dans les espaces boisés; ‘saut-du-loup’; mélange d’essences du bois choisies selon leur indice d’inflammabilité, maillage de zones humides; les creux naturels du paysage équivalent à des mares; la création de clairières humides; puisards aux endroits stratégiques, canalisations de captage des surplus d’eau par un réseau pour restitution ou répartition futur; système de vannes pour l’arrosage par inondation (Technique Arabe); appel aux troupeaux pour l’entretien des broussailles, la tonte des surfaces herbeuses; anticipation par l’humidification des espaces boisés en période longue de canicule/extrême sécheresse…
4° considérer chaque lieu potentiel d’intégration de la Nature en Ville sous ses différents aspects
tout projet aura à s’interroger sur la place de la Nature dans son dispositif, puis à l’installer au prorata de l’emprise au sol du Bâti, et être activement à la recherche de tous les procédés pour aérer la Ville ?
De la planification urbaine et son impact thermique (exposition Pavillon de l’Arsenal) :
Nouveau plan de Rome, dit « de Nolli » Réalisé par le cartographe géomètre Giambattista Nolli, 1748 « En Sicile, les portes des églises pouvaient rester grandes ouvertes en été, inscrivant l’intérieur de l’église dans un réseau continu des espaces publics de la ville. C’est le sens qu’il faut donner au plan de Rome, considéré comme le document historique le plus important jamais élaboré sur la ville, car il permet d’éclairer la structure des formes urbaines. Il a pour particularité de représenter l’intérieur de tous les lieux publics importants en blanc sur le fond noir des lieux privés, établissant une continuité de l’espace public sans distinction entre lieu couvert et découvert, extérieur et intérieur, rue et nef d’église »
II Transformations du Bâti
1° promouvoir la pleine terre
la pleine terre est essentielle si l’on considère les grands services rendus à la ville: absorption des eaux de pluie et de surface, régulateur des températures extrêmes et développement optimal de la biodiversité.
2° favoriser fortement la réhabilitation plutôt que la démolition/reconstruction
la démolition/reconstruction génère de nombreuses pollutions et implique l’évacuation d’importants volumes de gravats avant recyclage. Actuellement seulement 1% de ce volume est recyclé. Quel dispositif Municipal pour le traitement de ces déchets ?
De la notion d’embellissement : « Il s’agit à chaque fois de transformer une pauvreté matérielle en richesse symbolique, statutaire, artistique…l’embellissement intervient sur l’existant, par petites touches. Il consiste moins à transformer le réel qu’à en reprendre les contours et à les redessiner…» (Pierre Caye/SIGNES).
3° protéger les espaces végétalisés et les arbres existants, désimperméabilisation et végétalisation en coeur d’Îlot
à Paris-centre beaucoup de cours et de courettes ont été bâtis (moins de place pour les poubelles de tri, le végétal, la pleine terre, la ventilation), d’autant plus que nous manquons sévèrement d’espaces de respiration; alors la protection de l’existant est primordiale d’autant plus cela ne demande pas d’investissement supplémentaire. De considérer le potentiel de la ‘dés-impérméabilisation’ en utilisant des pavés drainants sans joints, des nouveaux matériaux poreux issus de recyclage pour la voirie, trottoirs, coeurs d’îlots; de prévoir des inclusions végétales dans les places minérales ? S’inspirer des Villes méditerranéennes en bordant les immeubles exposés au Sud, d’arcades pour les longues promenades ombragées ou des pergolas végétales ou encore installer des voiles humidifiées au-dessus des rues commerçantes très passantes ?
4° améliorer le Bâti existant et promouvoir une architecture bioclimatique, contemporaine, bas carbone et réversible
ce principe ‘vertueux’ est la nouvelle donne du Bâtiment, à cela pourrait s’ajouter le développement de nouveaux imaginaires de constructions d’immeubles ou de lotissements, en symbiose avec la prise en compte des enjeux, les nouveaux modes de vie et les nouvelles aspirations des habitants. (dossier en cours d’élaboration).
5° construire de manière raisonnable par la surélévation partielle là ou cela peut être pertinent
tout nouveau projet s’accompagnerait d’une concertation avec les habitants comme cela se pratique de plus en plus souvent, la notion de Maîtrise d’Usage se développe. Au delà du ressenti des densités ou surdensités, c’est le processus de la densification qui est en question. Quelques chiffres qui interrogent: Marseille 240,6 km² pour 860 000 habitants; Paris 105 km² pour 2 165 423 habitants; Londres 1 572 km2 pour 8,9 millions d’habitants; Berlin 891,8 km² pour 3 748 148 habitants. Note Diagnostic APUR, 97% d’imperméabilisation des sols pour Paris-centre, l’impact des ICU (différentiel 8/10°C entre les zones naturelles avoisinantes) pourrait être atténué par le végétal (ombrage, évaporation et rafraîchissement de l’air ambiant sur sol humide). Prendre en compte les paramètres induits par les nouvelles constructions, comme la création d’îlots de chaleur supplémentaires, un phénomène contre lequel Paris veut lutter, à cela s’ajoutera une plus grande minéralisation des sols, une plus grande impossibilité d’offrir 10m2 de verdure par habitant (hors bois), mais aussi des externalités négatives comme plus de places de stationnement dans l’espace public, plus d’encombrement des voies de circulation, plus de pollution atmosphérique, plus d’entassement dans les transports aux heures de pointe, plus de centres de santé, plus de gaspillage alimentaire, plus de volume en incinérateur…Construire des logements sans apporter le bien être à ses nouveaux et anciens habitants semble être une erreur; de même construire des logements sans l’intensité urbaine qui s’en accompagne, car sans cela se créent des îlots d’isolation…? Comment aborder les zones trop denses, l’étalement urbain et les vertiges verticales ?
Le Modèle ‘la Ville sur la Ville’ ? Synthèse, notes et extraits Cahiers ESPI2R, Surélévation des Métropoles à l’étude: Genève, Lyon, Barcelone, Paris. La vente des droits à bâtir en surélévation d’un immeuble est-elle fléchée vers un budget de la rénovation des bâtiments ? Le fait de ne pas avoir à acheter du foncier en ‘l’artificialisant’ est un principe en faveur du Parc Immobilier des Bailleurs Sociaux, par ailleurs l’autofinancement représente quel pourcentage du coût total des travaux de surélévation ? La surélévation est également une opportunité pour l’expression architecturale dans le dialogue entre la valorisation des bâtiments du Patrimoine/Matrimoine, la mise aux normes contemporaines comme un meilleur confort énergétique…Néanmoins ce dispositif n’est pas applicable systématiquement en raison de multiples freins: les autorisations, la capacité technique à la rehausse, l’occupation des combles (le relogement ailleurs ou dans le même immeuble dans l’habitat neuf en surélévation ?); l’accord des copropriétés des projets de surélévation ou celui des bâtiments voisins: vues, lumière, couloirs de ventilation. Reste à quantifier le gain de surface plancher pour la validation d’une surélévation, au pourcentage du bâtiment existant ? L’exemple de Genève exclut le centre ville, depuis 2008 la modification du règlement urbain, la loi permet la rehausse de deux niveaux d’étages dans des secteurs de ville pré-déterminé, avec l’objectif de l’accueil de 100 000 nouveaux résidents; certaines autorisations qui n’ont pas respectées le Patrimoine/Matrimoine ou la cohérence urbaine (cf Veuthey 2017) ont soulevé une contestation importante. Concernant la loi LDTR de 1996, limitant la spéculation immobilière au moyen du plafonnement des loyers et des prix de vente, a freiné de nombreux projets devenus ainsi ‘peu rentables’; au final tout au plus 500 logements répartis dans 70 opérations ont été construits sur 10 ans depuis l’application de la loi ?
6° poursuivre les démarches d’urbanismes transitoire ou toute démarche pédagogique et de co-construction innovante
le potentiel d’un habitat mobile/partage temporaire à tour de rôle/provisoire pourrait être proposé par les entreprises elles-mêmes (quelques exemples déjà en cours). En fait, si chaque entreprise installée dans un espace difficile d’accès par les transports, organisait ce système, cela pourrait participer à un meilleur maillage territorial autre que la congestion des unités de travail aux mêmes endroits ? Les entreprises ayant des difficultés pour le recrutement proposeraient une offre d’emploi accompagnée d’une offre de logement (1% PEEC) ? Quant à l’habitat mobile, il n’est pas difficile d’en faire un bref inventaire, des mobiles homes, des ‘tiny house’ pouvant être déplacés sur semi-remorques à la demande…Imaginer cela pour les cultures vivrières est possible aussi.Du sujet de la flexibilité en entreprise et de sa relation au logement; il semblerait que l’équation mobilité/travail/domicile se questionne autrement étant donné les changements sociétaux que nous vivons, le télétravail bien sûr mais pas uniquement; il s’agit d’interroger l’étalement urbain, les déplacements contraints, cette contrainte est néanmoins relative, personne n’oblige personne à vivre dans des lotissements à plus de 20 km de son travail; de plus la mobilité de l’habitat et la mobilité professionnelle sont également des paramètres à considérer (À noter que 10% de la population vit en plusieurs lieux en permanence). Il pourrait se dessiner une plus grande flexibilité du travail, les usines tournent selon leur carnet de commandes, ce qui induit des besoins en volume salarial variables; des emplois saisonniers en agriculture, en tourisme, en éducatif…; ce qui implique également des logements saisonniers.
III Empreinte Carbone
1° promotion de l’eco-rénovation d’ici 2050
mise à jour annuel des matériaux et techniques de l’éco-rénovation; tout projet d’éco-rénovation est préférable ou prioritaire à toute autre proposition ?
2° exemplarité des bâtiments neufs
le contraste entre l’ancien et le contemporain est porteur d’une puissance visuelle disparate que le regard unifie, et si au final c’était notre futur urbain ? Les bâtiments neufs seraient tous autonomes en énergie (exemple économique et technique de l’entreprise d’Unéole parmi d’autres); un bâtiment idéal recyclerait les déchets sur place et inclurait une parcelle boisée entourant des bassins de décantation des eaux usées; et serait économe en eau: modules de cuves de récupération des eaux de pluie des toitures pour multi-usages dont les WC ou bien encore l’installation de fontaines/ vaporisateurs en pied d’immeubles; de multiples autres propositions seraient également possible (dossier en cours).
3° développer les mobilités propres
retour à l’équivalent d’Auto lib’, et/ou favoriser les nouveaux modèles de mobilités propres, en facilitant leur production/distribution; et/ou en faisant appel à la Commande Publique Municipale.
4° réévaluation les besoins de stationnement
que les Artisans puissent avoir la possibilité de stationner dans les rues réservées aux Riverains, et que ceux-ci en aient les mêmes droits; et idéalement que des stationnements au gabarit plus large soient installés de part et d’autre de porte cochères (plus de place pour charger et décharger).
5° promouvoir les modes actifs, pratique de la marche
signalétique d’un parcours pédestre agréable et facile, comme un sentier de randonnée urbain…De semi-piétonniser en priorité et systématiquement les rues aux trottoirs étroits, tout en les laissant ’carrossables’ ?
Vos manques: l’éclairage nocturne, quelle politique publique ? (Cf l’appli ‘j’allume ma rue’ gestion de l’éclairage public nocturne par les Riverains) S’il est nécessaire que les sommets des tours aient un signal lumineux pour la sécurité aérienne, maintenir l’éclairage nocturne dans les bureaux, enseignes des commerces, ou bien encore les bornes publicitaires consomment de l’énergie et cela est dommageable à la Nature, la Faune, la Flore, les Insectes, les Humains…et à la Sobriété Énergétique.
Mise en valeur et développement du potentiel de l’énergie cinétique sous toutes ses formes; par oscillations; les ‘vortex blades’: murets ‘petits tourniquets’); DGIM2, (courants aquatiques)…ou encore l’isolation selon la technique ‘Vivaroof’; Bio-Jet Fuel (Turquie); le potentiel calorifique des eaux usées…
IV Santé Environnementale
1° rafraîchir la ville, améliorer le cadre de vie grâce à l’augmentation de la place de la Nature
la convergence des trames verte/bleue/brune/noire/blanche en liaison avec des placettes, squares, parcs et jardins, cours d’eau existants ou futurs: repérage détaillé rue par rue, pour un inventaire des espaces pouvant accueillir une végétation en pleine terre ainsi que fontaines et pièces d’eau (même minimal), une augmentation conséquente pour atteindre les 10/m2 de verdure par habitant (hors bois) ?
2° prévenir et réduire les risques : inondations et autres liés à l’action humaine
si la montée des Eaux Maritimes, si la Ville de San Francisco s’enfonce comme d’autres Métropoles du Monde, si la fonte des Glaciers, si la fonte de la Calotte des Pôles, si les Cyclones, Typhons, Ouragans, fortes Pluies hors saison, si les Inondations et les Glissements de Terrains n’étaient pas si naturels que ça ? Est-ce possible de faire la distinction entre les catastrophes naturelles des catastrophes dues à l’impact de l’action humaine ? Comment évaluer, en amont de tout projet, les conséquences sur les probabilités d’inondations, (cf les nombreuses images qui circulent sur Paris inondé lors des fortes pluies, et cela dans des espaces non classés ‘zone inondable’ ?). Cela est certainement en raison des revêtements imperméables qui recouvrent quasi la totalité de la surface de la Ville de Paris…Et cela jusqu’aux cheminements des jardins publics. Comment transformer le phénomène des surplus d’eau en autant d’éléments positifs, comme leur stockage et leur redistribution ? D’autant plus, qu’à ce jour nous ne savons pas créer ex nihilo l’eau H2O, c’est le même réservoir d’eau (sous forme liquide, solide, gazeux, atmosphérique) disponible depuis que la Planète existe…Un motif impérieux pour en prendre soin et en être économe.
Quelques chiffres: 17,1 M de Français exposés aux risque d’inondations; 1,4 M d’habitants exposés au risque de submersion maritime et 9 M d’emplois fragilisés par les débordements des cours d’eau. Préventions: anticiper et suivre les préconisations de la PRRI (plan de prévention des risques d’inondation); rappel des possibilités multiples comme l’augmentation des espaces de verdure/mares d’eau de pluie/étangs/bassins naturels dans les creux ou en bordure de cours d’eau pour restitution en période de sécheresse; revêtement poreux; aménagement des cours d’eau notamment dans les courbes en raison de l’augmentation de la vitesse et par suite de la puissance des flots; construction en retrait des cours d’eau; maisons flottantes; captage des eaux des inondations pour rétribution en période sèche; l’arrêt des prélèvements et rejets des entreprises dans les cours d’eau, mais en circuit fermé d’approvisionnement, de recyclage et/ou de refroidissement ? Il serait également à prévoir des espaces d’évacuation d’urgence; la ‘dés-imperméabilisation’ des berges; sécurisation des voies d’eau: détournement, creusement et empierrements; architecture zones à risque: nouvelles constructions sur pilotis/démontables; contrôle du PLS en zone inondable et berges des cours d’eau; emploi de revêtement de chaussée absorbant; doublage des piles des ponts réceptacle des eaux d’inondations; réseau de rigoles de délestage (système gravitaire)…et peut être aussi de questionner les responsabilités quant à l’octroi des permis de construire en zone inondable ?
3° améliorer la qualité de l’air et limiter l’exposition à la pollution atmosphérique
retrait progressif des mobilités polluantes; et ne plus proposer de logements longue durée dans des espaces fortement pollués, (cf Périphérique).
4° lutter contre les nuisances sonores
généraliser les radars sonores. Étudier le potentiel de la transformation des tunnels et stations de métro abandonnés pour en faire des lieux de silence ou d’expériences sensorielles (trame blanche) ou des espaces de végétation (petites ouvertures dans les structures existantes pour laisser passer la lumière) de grotte et/ou ornés de Streetart, ou bien encore une installation architecturale..?
V Logement
1° assurer l’accès à des logements de qualité, abordables financièrement au moyen de la réhabilitation et la construction
répertorier les logements vides depuis plus de 5 ans (détérioration du bien, sinistres divers, moisissures, risque d’une présence importante d’insectes, mammifères, rongeurs, etc); puis préemption ou bail municipal; refus de la vente de Bâtiments Municipaux et des ‘ventes à la découpe’; dissociation Foncier du Bâti moyennant des travaux ou un loyer foncier annuel; blocage des loyers en social diffus à 30% des revenus pour la classe moyenne aux revenus supérieurs ou égal à 1 fois et demi le SMICet plafonnés à deux SMIC, sur justificatifs impôts et les revenus disponibles (la mixité sociale ne se fait pas lorsque les revenus disponibles ont trop d’écart). Une mention spéciale pour les familles avec enfants en bas âge et les Seniors de santé fragile, qui dans la mesure du possible seraient logés à proximité des grands espaces de verdure.
2° développement de la mixité sociale, la détente du marché de l’immobilier et lutter contre la ‘gentrification’
étant donné la grande tension du marché immobilier Paris-intramuros, un ensemble de propositions serait souhaitable comme la création d’une Régie immobilière Municipale, une incitation à louer sous le prix du marché en échange de garanties, en renfort du dispositif gouvernemental Loc’Avantages ? Modulation des frais de mutation (DMTO), pour différentiation tarifaire selon le type d’achat, résidence principale-revenus ou investissements immobiliers, et cela pour lutter contre la spéculation des multi-propriétaires; le nombre exponentiel des locations saisonnières meublées bloquant ainsi la disponibilité des ‘location vides’; encadrement des loyers et pour les dérogations: un barème des dépassements réglementés, définit par un prix au m2.
3° viser 30% de logements sociaux dans le parc des résidences principales à l’horizon 2030
pourquoi seulement 30 % alors que la population éligible se chiffre à 70 %, cela crée des tensions et des incohérences, plutôt favoriser l’accès au Parc Social aux personnes qui travaillent à Paris et dont les revenus sont inférieurs ou égal à 1 fois et demi le SMIC, avec un loyer à 25% des revenus, et modulable mensuellement en fonction des hausses et baisses de revenus (justificatifs impôts); les personnes absolument prioritaires seraient: CDI Paris/horaires décalés nuit ou tôt matin/pénibilité/agents de la fonction publique comme ceux de la sécurité ou de la propreté. Avons nous les statistiques sur la mobilité des locataires du Parc Social ? Existe-t-il une étude sur la faisabilité architecturale de ‘l’habitat origami’ notamment en Habitat Social ?
Prendre en compte le souhait de certains Bailleurs Sociaux d’être leur propre constructeur; et d’une manière générale de réduire la série des sous-traitance (responsabilités, sécurité des travailleurs, qualité des matériaux, des ouvrages).
4° améliorer les parcs privés et publics existants
quant à la Nature existante, celle-ci va avoir besoin d’aide, la pression démographique, les infrastructures, les projets de constructions de bureaux ou de logements laissent peu d’espoir à sa pleine sauvegarde si les Politiques Publiques et Territoriales ne la protègent pas ou peu ? Favoriser l’installation dans les grandes cours minérales d’un arbre, d’une fontaine, et là où c’est possible, le remplacement ou doublage des portes cochères par des grilles (ventilation de l’espace public); ce dispositif pourrait s’appliquer en contrepartie des aides, subventions PSMV ? Favoriser les constructions en retrait de la voirie afin de présenter un espace de fraîcheur en lien directe avec les trottoirs; de concevoir les blocs de l’Habitat social avec des jardins en ouverture sur la Ville et non pas en isolement comme cela se constate très souvent ? Le questionnement sur la pertinence de continuer les plantations/déplantations saisonnières, hormis le Jardin du Luxembourg, au profit de plantations pérennes (bulbes botaniques inclus), ce qui économiserait du budget et du temps de travail des Jardiniers, pour s’orienter vers les nouveaux projets d’amplification du végétal en ville comme des banquettes végétales reliant les arbres d’alignement, la ‘dilatation des espaces verts’, les rues jardins, et lorsque la pleine terre n’est pas possible d’avoir le temps de prendre soin des végétaux installés dans des grands bacs (sur pied) en corten traité anticorrosion (neutralité esthétique) avec des couvre-sols ‘retombants’ (évitement tags). Au niveau de l’entretien des surfaces herbeuses, faire la distinction entre les espaces utilisés pendant la belle saison et les espaces autres, qui eux pourraient être laissés ‘en friche’ pour limiter les besoins d’arrosage et favoriser la biodiversité en laissant aussi se développer les plantes spontanées où bon leur semble (sensibilisation botanique scientifique); de prendre un plus grand soin dans la sélection des végétaux en priorisant ceux qui fleurissent tôt ou tard, les longues floraisons, et plutôt que de choisir des semis F1 ou des variétés hybrides, se rapprocher le plus que possible de l’espèce type, de valoriser une palette végétale typique d’IDF; et parmi ces choix préférer des végétaux aux besoins faibles en eau et plantés avec des oyas. Arbres: diversification de la Canopée en s’interrogeant sur le principe de continuer à planter des Platanes et des Marronniers, se référer à la liste des arbres sélectionnés pour leur résistance au dérèglement climatique, en les diversifiant; et d’une manière générale de tenir compte du volume des arbres à maturité, ce qui n’est pas toujours le cas (ce que je nomme ‘le syndrome des arbres penchés’) et aussi de prendre le soin de laisser un espace de ventilation entre le feuillage et toute surface compacte; d’étudier également le potentiel des petits arbres pour les espaces restreints.
VI Ville Capitale
1° encourager la réversion et la polyvalence du tertiaire
le tertiaire est omniprésent à Paris, notamment Paris-centre (ref APUR: 3,4 emplois par habitant actif); alors peut être organiser les immeubles du tertiaire autrement, d’en faire des lieux d’usages multiples: culture/sports/habitat étudiant- jeune travailleur/crèche-garderie/formation/centre de santé… avec une organisation spatiale adaptée comme des entrées, des ascenseurs distincts. À propos des ascenseurs, ceux-ci pourraient être ‘déportés’ laissant ainsi les centralités à leur fonction primitive: le Forum. Et pour les habitations donnant sur un Atrium, des ascenseurs ‘capsules horizontaux’ en assuraient la desserte (cf cours de l’Université Populaire de R.Scoffier/Pavillon de Arsenal). Un ensemble de propositions à considérer en amont plutôt que de planifier leur coûteuse réversibilité ?
2° préserver et conforter les établissements d’enseignement supérieur et de recherche
ne pas hésiter à ‘externaliser’ des pôles d’enseignement lorsque les bâtiments d’enseignement supérieur ne parvenant plus à contenir le nombre d’étudiants (exemple en médecine avec la libération du ‘numerus clausus’); des amphis souvent bondés pourraient se doubler en s’installant à Paris extra muros: en petite et grande couronne, et pourraient aussi accueillir des multi-disciplines ?
3° rééquilibrer les quartiers pour plus de mixité fonctionnelle
Un programmeComment mieux intégrer dans le tissu parisien les personnes qui travaillent à Paris mais qui n’y vivent pas ? Paris ville capitale ou ville métropole ? Considérer Paris comme une ville métropole en ouverture sur la petite et grande couronne, par delà le périphérique en planifiant des liens ‘miroirs’ en bordure de périphérique comme un petit boisement d’arbres de pousse rapide pour la construction, en mélange avec des arbres typique d’IDF ainsi que les différentes strates végétales qui les accompagnent; ou encore des liens économiques; sociaux; culturels; sportifs; selon les besoins et accords des communes mitoyennes concernées, et aussi selon leur facilité d’accès direct avec les transports.
Les liaisons d'accessibilité seraient proposées par des ponts/rampes/passerelle pour animaux, piétons, cyclistes. De considérer le Territoire Parisien avec la notion de ses ‘communs particuliers’ ?
VII Ville productive
1° la réduction des déchets
comment amplifier le principe global de la réduction des déchets, une incitation plus concrète: bons d’achat ‘éco-responsable’, réductions diverses, billets de spectacle, concours jeunesse ? Également à considérer le traitement, recyclage des mégots jetés sur la voie publique (très difficile à ramasser avec la pince) ou pire encore, les mégots qui passent à travers les grilles des caniveaux, en polluant les cours d’eau et les égouts, serait-il possible, soit de réduire l’écartement des grilles ou de les doubler avec un fin grillage afin que leur ramassage soit plus facile ou bien encore d’équiper les agents de l’entretien propreté de la voirie de mini aspirateurs aux embouts dimensionnés à l’évacuation des mégots ? Par ailleurs des bennes de déchets organiques sont installées en ville mais leur ouverture trop petite ne permet pas aux gros volumes des restaurateurs ou commerces alimentaires de déposer leurs déchets organiques, et aussi de créer et d’installer dans les espaces des marchés parisiens des composteurs et des ‘big-belly carton’ (en attente de cagettes pliantes réutilisables et issues de recyclage).
2° accompagner le retour des activités de fabrication notamment dans les secteurs prioritaires
favoriser l’implantation de Tiers Lieux, d’Ateliers d’Artisans, de Recycleries, ce qui pourrait dynamiser certains espaces ‘inertes’ et par suite faire venir des Commerces, Cafés, Restaurants solidaires, cela serait profitable à la vie sociale et économique des quartiers prioritaires, de les sortir de l’isolement… En ce qui concerne la jeunesse, poursuivre l’apprentissage des Savoirs depuis le stage de 3ème jusqu’à la Terminale, dans les entreprises d’arrondissement: ESS, sociétés, artisans, commerçants du quartier une semaine sur deux pendant les vacances scolaires, et un mois pendant les vacances d’été, ce qui pourrait favoriser l’emploi des jeunes adultes dans leur périmètre et d’éventuellement réduire les volumes futurs de leurs ‘mouvements pendulaires’ ?
3° favoriser l’implantation de nouvelles halles urbaines, agriculture et éducation aux bonnes pratiques agricoles
La Ville de Paris encourage depuis quelques années la production de denrées alimentaires. «Les métropoles englobent des zones agricoles toujours plus vastes, 75 % du potentiel agricole français selon le recensement de 2010.
Les grandes cités qui ne produisent pas elles-mêmes leurs moyens de subsistance alimentaire sont qualifiées de ‘naked cities’ ou ‘hungry cities’.» (Monique Poulot, docteure en géographie/SIGNES). Serait-il possible de créer une ferme de vaches laitières en lisière des grands bois, des espaces distincts séparés par des ‘saut de loup’; pour la production de lait pour les enfants malades des Hôpitaux parisiens ou des fromages en circuit court, en ayant au préalable prévu des prairies semées de lin et de légumineuses bordées d’arbres trognes pour la bonne alimentation du bétail ? Pour amplifier ce potentiel serait-il possible de créer des nouvelles halles dans les lieux occupés temporairement ? D’encourager le maraîchage sur l’eau ? Et, d’une manière générale, une meilleure connaissance du monde agricole par la Pédagogie, Périscolaire aurait un rôle important à assumer; peut être aussi solliciter les AMAP ou autres structures agricoles IDF pour l’accueil des scolaires sur leur exploitation; de proposer des ‘jobs d’étés’ aux jeunes dans les exploitations agricoles à Paris ou en IDF. Agriculture parisienne: insister sur les cultures adaptées au dérèglement climatique, des cultures aux besoins faibles en eau, de valoriser aussi la culture des protéines végétales, d’expérimenter certaines céréales africaines ?
Vos manques: Une absence de règlementation pour les dispositifs végétalisés en toiture terrasse (dans quelques Sites, seulement un feutre géotextile sépare l’étanchéité des volumes terreux, et ce même procédé se pratique aussi directement sur le bitume) ?
4° poursuivre le maillage du territoire parisien en structures d’accueil pour jeunes entreprises, les activités productives de l’économie innovante, sociale et solidaire
favoriser l’implantation d’usines ‘Tiers Lieux’ en petite et grande couronne pour la fabrication de vélos ou de véhicules électriques (exemple ‘La Gazelle’, construite à partir d'un matériau ultra léger, sa consommation d'énergie est 40% inférieure). Les changements sociétaux impliqueraient de repenser la répartition du temps de travail selon les accords syndicaux ou selon les souhaits des salariés, ou bien encore une modulation des horaires de pauses, d’arrivée/départ selon les obligations/organisations familiales: moins de flux dans les transports aux heures de pointe et diverses circulations, moins d'énervement des populations; également en ligne de compte le bien être des salariés. Des entreprises expérimentent la semaine de quatre jours aux horaires journaliers plus allongés, et il semblerait que les salariés qui ont choisi cette nouvelle organisation sont très heureux et l’entreprise aussi (CA en hausse). De considérer les aides et subventions aux entreprises comme des prêts à taux zéro et qui seraient remboursés progressivement sur les bénéfices, après investissement ? Paris intra muros étant déjà très riche, pourquoi pas imaginer son avenir en petite et grande couronne en concertation avec les communes concernées, faire germer l’idée concrète d’un Paris métropole ?
VIII Quartier du Quart d’Heure
1° favoriser la cohabitation des usages dans l’espace public et l’inclusion dans le cadre de la conception des projets
le marquage autocentré sur le territoire Parisien d’un groupement d’habitat social fermé sur lui-même en négation des rues, et sans l’intensité urbaine, n’est ce pas une forme d’accélération d’un isolement propice aux tensions exacerbées ? Le ‘quartier du quart d’heure’, une parcelle de 1 km2, dans lequel les habitants, trouveraient à satisfaire les besoins immédiats du quotidien, en faire un inventaire invariable est complexe car les données sociologiques le sont aussi, enfin dressons une petite liste minimaliste: un centre de santé multi-discipline (chaque nouveau habitant sans médecin traitant arrivant dans le quartier du 1/4 d’heure y sera inscrit); une pharmacie, une crèche, une supérette, un kiosque à journaux/librairie/bibliothèque, un square, une école/lycée, salle polyvalente, gardiens de la paix, un électricien, un plombier, un cordonnier, un fleuriste, un coiffeur, un pressing, un gymnase, un café, un restaurant, un atelier réparation/bricolage, un composteur et bennes multi-tri bordées de végétal aux extrémités (signalitique).
Plus loin, la ville de la ‘demie-heure’, 3 à 5 km2: un marché, un grand magasin de bricolage, une salle de spectacle,les services administratifs: antennes Mairie-Commissariat-Préfecture, un ‘Grand Parc’, un Pôle Enseignement-Formation, une Auberge de Jeunesse, Magasins variés, un Hôpital, Unités de traitement Grand Recyclage, Déchetterie, Grande Rue commerçante, Lieux nocturnes/multi fonctions…
2° faire profiter à tous les équipements de santé
si chaque quartier du quart d’heure dispose d’un centre de santé, le problème ne se pose plus.
3° compléter le maillage territorial en équipement de santé en anticipation des évolutions à venir
la problématique du vieillissement de la population est un enjeu majeur dans les années à venir, dans un premier temps il me semble nécessaire de demander aux futurs retraités leur souhait de rester à Paris ou pas, afin de mieux pouvoir organiser le dispositif du maintien à domicile ou bien une place en maison médicalisée, ces bâtiments médicalisés seraient aussi des logements pour jeunes adultes, des garderies d’enfants, des ateliers manuels…Pour anticiper ce passage du retrait, comment maintenir des activités intellectuelles et culturelles auprès desquelles les personnes âgées seraient les bienvenues ?*. Des initiatives d’habitats collectifs des Seniors en Région, présentent aussi des avantages quant à leur maintien dans la socialisation de leurs vies. Encourager le service civique des Jeunes auprès des Seniors: accompagnement courses, événements, réunions, cours internet par exemple.
*lectures à haute voix des savoirs encyclopédiques aux enfants dès 7 ans et réciproquement, des évocations mémorielles des modes de vie du passé…
4° mutualiser les équipements pour en faire profiter le plus grand nombre
Ce qui implique une prise en compte des besoins et de leurs accès facile en Transports/Navettes Municipales ?
IX Paysages Parisiens
1° protéger les nombreux points de vue et perspectives depuis les espaces publics à grande et petite échelle
l’APUR a mis en évidence la grande diversité de la beauté du paysage Parisien: Vallée de la Seine rythmée de Ponts, Méandres de Gennevilliers, Confluence de la Marne; Ceinture verte, les Bois de Boulogne/Vincennes/St Germain; un paysage global entouré de buttes: Montmartre, Belleville, Chapeau Rouge, Collines de Meudon, Mont Valérien.
Points de Vue: Montparnasse, Défense, Effel, Pleyel, Romainville, La Noue, le Beffroi de Montreuil, tous laissent se faire admirer des panoramas appartenant à la mémoire collective, et est un bien commun; par suite, tout nouveau projet a fatalement une incidence directe sur les Paysages…Une Géographie jalonnée de Monuments datant de toutes les époques, un urbanisme qui dégage une poésie, une esthétique typiquement parisienne de par ses rues d’une grande variété fabriquant au quotidien des liens particuliers entre les Usagers et les Bâtiments. Une Ville hautement culturelle.
Un Paysage Parisien à considérer dans ses multiples perceptions jusqu’à l’abstraction ?
2° préserver les ensembles urbains caractéristiques des différents quartiers et les éléments du bâti remarquables
préserver les particularités remarquables alors qu’à Paris tout est singulier, néanmoins certaines façades comme celles de la rue Réaumur (concours 1894-96), ou des bâtiments reflétant le ‘style typique’ de toutes les époques passées méritent attention, même ce qui pourrait être qualifié de ‘moche’. À considérer la notion d’esthétique détachée de la notion du ‘beau’ mais plutôt dans ‘son poids sensible’.
Dans nos quartiers apparaissent des entrepôts nommés ‘Dark Store’ dont les vitrines opaques portent des mentions publicitaires abîment l’esthétique générale de nos façades en rez-de-chaussée; ce qui pose aussi la question du changement de mode de consommation de la Population Parisienne, en effet depuis ‘le Covid’, selon l’étude de l’APUR, le volume des achats en ligne est en hausse de 45%.
Le seul avantage de ces entrepôts étant le principe de la livraison de proximité, ce qui de fait réduit le kilométrage des livraisons depuis des communes limitrophes; dans ce cas ces nouveaux entrepôts pourraient s’installer de préférence au pied des immeubles de bureaux ?
3° intégrer la nature comme une composante du paysage urbain et le prendre en compte dans les projets
considérer les cours et jardins des bâtiments Publics comme des ‘lieux ouverts’ pour faire entrer la fraîcheur dans les espaces à proximité de ces lieux ? Puis, dans un deuxième temps encourager les propriétés privées à en faire autant en offrant des garanties de sécurité ou autres avantages ? S'inspirer du principe d’ouverture des jardins et cours fleuries d’Andalousie où les portes cochères restes ouverte sur l’espace public, seule une grille assure la sécurité des personnes et des biens. Étudier la possibilité de ‘découvrir’ les cours anglaises. La multiplication de micros espaces de verdure pourrait atténuer la sensation d’une ‘sur-densité’, d’un excès de minéralisation ? Remerciements aux Restaurateurs, Bistrotiers, Cafetiers qui ont amplifié la présence du végétal dans le périmètre de leur terrasse pérenne et/ou estivale.
4° harmoniser le traitement des façades et enseignes
« Une maison appartient à son propriétaire, mais sa façade est à tout le monde » (Victor Hugo).
Une Charte des façades étant en cours, néanmoins une remarque sur les locaux entièrement vitré et sans fenêtre pouvant s’ouvrir sont des facteurs limitants quant à la possibilité de créer des courants d’air ou de ventiler des espaces confinés, surtout ceux ne disposent pas d’un accès direct à une cour ou à une cave ventilée par un soupirail.
manques : Il en de même pour certains projets de rénovation architecturale de logements au rez-de-chaussée; à cela s’ajoute le questionnement sur les autorisations de création de ‘souplex’, notamment pour des chambres et pire encore des chambres d’enfants en sous-sol…). Une Ville soucieuse du bien être de ses habitants en ouverture permanente de leurs nouveaux besoins, tant au niveau des paysages que dans leur protection économique et sociale,
Paris une des plus belles ville du Monde;
Sharon Hobby écrits et contributions |
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